Les 5 étapes de la méditation

Lorsque l’on parle de méditation, souvent cela fait peur : peur de l’inconnu, peur du vide, peur de fermer les yeux ou encore peur de ne pas y arriver. C’est à la fois un exercice très simple et en même temps, il pose beaucoup de questions car on pense souvent que méditer c’est faire le vide. Or le calme et l’arrêt des idées, des ruminations et autres pensées ne sont pas l’objectif mais la conséquence. Pour mieux comprendre, voici les 5 étapes de la méditation.

Avant de démarrer

Il faut s’octroyer un temps. Ne pas se mettre d’objectif démesuré. Certains pratiquent avec une légère musique car ça les aide à se canaliser et ne pas angoisser justement. Une chose est sûre, si vous êtes un endroit calme où vous ne serez pas sollicité, l’exercice n’en sera que facilité. Aussi, préférez une pièce rangée et propre pour le calme de l’esprit.

Les étapes de la méditation

Etape 1 : le souffle

Une fois bien installé.e (assis est recommandé, mais vous pouvez être allongé.e), vous allez vous concentrer sur votre respiration. Cette simple étape peut-être angoissante pour certain car le souffle revêt une symbolique particulière (la vie vs la mort) et le fait d’y penser peut perturber. Si c’est votre cas, allez-y par étapes. D’abord l’air du dehors vient dans mes narines, etc. En essayant de vous focaliser sur des détails (volume d’air, mouvement du corps) cela va modifier votre respiration qui va se ralentir et vous procurer déjà à ce stade une certaine détente.

Etape 2 : le regard

Lorsque vous êtes à l’aise avec l’étape 1 (qui peut se suffire à elle-même d’ailleurs !) vous pouvez ajouter une concentration plus visuelle. En gardant les yeux fermés, vous allez focaliser votre regard sur ajna, le troisième œil ou bien sur le milieu de votre poitrine, au niveau du chakra anahata. Et vous restez tranquillement concentré.e sur ce point en respirant. Comme si vous regardiez un point précis à l’horizon.

Etape 3 : le ralentissement

Le premier ralentissement se fait naturellement. Le fait d’observer nous rend plus lent, surtout lorsqu’on s’attarde sur des détails. Ensuite, on prend conscience véritablement de la puissance de sa respiration et l’on peut ralentir davantage sans pression et sans angoisse. Cette sensation de souffle long et puissant est très agréable et salvatrice ! Elle détend encore davantage le corps.

Etape 4 : la concentration

Une fois les 3 premières étapes maîtrisées, on peut passer à l’étape 4 : la concentration sur quelque chose.
Et là plusieurs choix s’offrent à vous. Vous êtes calme et l’opportunité vous est donnée de vous concentrer sur quelque chose : un objet qui vous inspire. Généralement la nature fonctionne bien : un paysage, une fleur, un endroit particulier. Ce quelque chose peut être votre esprit tout simplement. Il s’agit dans ce cas de se concentrer sur la façon dont votre mental s’active et quitte provisoirement la concentration. Ou bien laisser défiler les pensées sans les juger comme s’il s’agissait d’un film que vous seriez en train de visionner, en spectateur. Enfin, si vous êtes aguerri.e, vous pouvez vous concentrer sur un mantra que vous avez appris, ou bien sur votre propre sankalpa si vous avez une notion à travailler « j’ai confiance en moi » par exemple.

Etape 5 : clore la méditation

Lorsque vous déciderez que c’est le bon moment, vous prendrez le temps de sentir où vous vous trouver à quel moment de la journée, etc. Et avant d’ouvrir les yeux vous vous remercierez pour ce temps et pourrez diffuser ce sentiment de gratitude aux gens autour de vous et peut-être plus largement au monde. Et pourquoi pas formuler un vœux pour ces personnes à qui vous pensez.

N’oubliez pas que c’est en forgeant qu’on devient forgeron et si vous n’arrivez pas à dépasser l’étape 1, ce n’est pas un problème. Chacun son cheminement. C’est une acceptation indispensable, se comparer aux autres n’apporte rien en matière de méditation.

Si vous souhaitez connaître les différents types de méditations, lisez notre précédent article : Les différentes méditations.

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