La fatigue chronique : un mal féminin ?

Vous vous sentez fatiguée mais surtout, vous n’arrivez pas à vous souvenir de la dernière fois où vous vous êtes sentie en forme ? Alors peut-être souffrez-vous d’une fatigue chronique. Elle toucherait 4 fois plus les femmes que les hommes. Vous voulez en savoir plus ? Lisez notre article…

La Fatigue chronique

La fatigue est dite chronique quand cela fait au moins plusieurs semaines qu’elle dure et qu’elle ne semble pas liée à un événement particulier.

Les symptômes sont les suivants : des troubles du sommeil (réveils nocturnes ou difficultés d’endormissement ou encore sommeil non réparateur), des douleurs chroniques, un sentiment de tristesse assez diffus. Et c’est bien le problème, cela ressemble presque à une dépression mais ça n’en est pas. Vous avez envie de vous bouger, mais vous vous sentez trop épuisée.

La fatigue chronique toucherait ainsi 4 femmes pour 1 homme en France, généralement entre 30 et 40 ans et le début de cette fatigue apparait toujours brutalement.

Même si ce n’est pas forcément la cause systématique, cela ne vous a pas échappé que même si être mère n’est pas un impératif, c’est un rôle plus que probable sur cette tranche d’âge-là et qui vient s’ajouter au reste. La charge mentale associée à un travail, des enfants, une vie de famille, une vie de couple, des amis, etc. peut atteindre des sommets particulièrement sur cette tranche d’âge, et plus particulièrement pour les femmes.

Cette fatigue s’installe doucement et vous emprisonne car vous n’arrivez plus à en sortir. Cela devient encore plus difficile de faire face à vos obligations… Alors quelles sont les solutions ?

Fatigue chronique : comment en sortir ?

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agit pas de dormir plus pour s’en sortir. Il va falloir plutôt se bouger ! Progressivement se réadapter à l’effort. C’est un peu comme le surentrainement des sportifs, pour en sortir, ils reprennent un entrainement qu’on appelle « low intensity ». Et bien là c’est pareil, il va falloir se bouger mais modérément pour restimuler le corps et retrouver le goût de l’effort. Voici quelques astuces pour vous en sortir.

L’activité physique « low intensity »

Au lieu de choisir une activité physique intense pour vous défouler et vous écrouler dans votre lit, choisissez plutôt une activité d’intensité moyenne où vous allez vous dépenser mais sans cramer toute votre énergie disponible. De plus, si vous avez des douleurs qui se sont installées, ce sera plus facile de les gérer si l’intensité n’est pas trop forte.

Du magnésium, etc.

Faites une cure de magnésium, et peut-être faites-vous faire un check up plus global par votre médecin. Comme on dit, ça ne mange pas de pain. En plus, de nombreuses femmes sont anémiées en fer par exemple. La gelée royale ou le ginseng peuvent être de bons stimulants à prendre le matin.

Pas de grasse matinée !

Ne faites pas de grasse matinée, surtout le week-end ! Si le rythme est difficile à suivre pour vous en ce moment, si vous décalez votre heure de réveil trop tardivement le week-end, ça va empirer. Couchez-vous dès que vous êtes fatiguée, mais levez-vous à heure fixe. Cela va aider votre corps à retrouver un rythme. En revanche, prévoyez un minimum d’heures de sommeil chaque nuit, vous n’êtes pas une héroïne de bande dessinée !

Des petits projets positifs

Focalisez-vous sur des petits projets qui vous font avancer. L’organisation de vos prochaines vacances, un nouveau projet au travail, un anniversaire…

Eviter le refuge du sucre

Evitez de consommer trop de sucres. Le sucre rend mou et empêche le regain d’énergie. Alors lorsque vous avez un petit coup de blues/de fatigue, occupez-vous, bougez votre corps, venez faire du Yoga, mais ne compensez pas systématiquement avec du sucre.

Attention aux écrans le soir

Evitez également les écrans bleus (la TV ne compte pas) dans les 2 heures qui précèdent votre coucher. Cela permettra à votre mélatonine d’être diffusée dans votre corps normalement et favorisera votre endormissement. Et aussi, cela permettra à votre cerveau de baisser sa vigilance. Vous avez sans doute déjà fait l’expérience de lire vos mails avant de vous coucher… et d’y penser toute la nuit. Ce n’est absolument pas productif, donc forcez-vous à ne pas les regarder !

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