Peut-on vivre sans stress ?

Nous avions vu il y a quelques temps, dans un article sur les 3 étapes du stress que celui-ci est normal et naturel. Et qu’en revanche, il peut générer épuisement physique et psychique lorsqu’on ne s’en sort pas. Est-ce que l’on pourrait décider de ne pas (plus) être stressé et de plus subir ces situations pénibles aussi bien physiquement que psychologiquement ? Voici la question à laquelle nous allons tenter de répondre ici.

La notion de temps dans le stress

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que la notion du temps est un élément qui renforce la situation de stress. Le temps qui passe pressurise. La vie moderne, la volonté de performance et de rapidité se font sur le fil du temps. La digitalisation a accéléré encore plus cette recherche de vitesse. Or le temps est fondamentalement une donnée sur laquelle personne ne peut agir. On peut se dépêcher, faire plus vite mais on ne peut pas agir sur le temps. On intériorise donc personnellement toutes les injonctions sur le temps. Le temps est trop court : je dois faire plus, plus vite.

L’implication

C’est peut-être une évidence mais plus vous êtes impliqué dans quelque chose, plus vous avez de chance de subir du stress. Les métiers à forte implication émotionnelles sont des professions à haut risque de stress. C’est d’ailleurs ce que les entreprises tentent de prévoir lorsqu’elles évaluent les risques psycho-sociaux.

Les solutions durables contre le stress

1. avoir des habitudes de vie simple

C’est un préalable à beaucoup de maux, les rythmes et l’hygiène ne vie maintiennent votre corps (et votre tête) dans de bonnes habitudes. Cela lui permet de mieux « encaisser » lorsqu’il y a un événement difficile. Vous connaissez les principes : manger à heure fixe, dormir suffisamment, pratiquer une activité physique, manger équilibrer, etc.

2. avoir un entourage soutenant

Les relations sociales sont importantes pour nous humains. Aussi si votre entourage n’est pas bienveillant ou ne vous soutient jamais, peut-être qu’il est utile de vous affirmer ou de faire du tri dans vos relations.

3. développer l’acceptation face au stress

Vous n’être pas le centre du monde, vous n’êtes pas Dieu, aussi vous ne pouvez pas être responsable de tout. Parfois, on n’a pas de chance tout simplement et il faut pouvoir continuer à avancer. Il faut accepter que les situations ne se présentent pas comme on l’avait imaginé. Si c’est quelque chose de difficile pour vous, essayez sur des petites choses. Cette capacité d’acceptation est un outil incroyable pour avancer.

4. transformer ce qui est possible

Entre le 3e et le 4e point, vous voyez tout de suite le lien avec la célèbre phrase que l’on attribue à Marc-Aurèle. « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »
C’est exactement de cela qu’il s’agit. Vous modifiez ce qui ne vous convient pas. Et ce que vous ne pouvez pas changer, vous n’avez d’autre choix que de les accepter.

5. se bouger et tenir compte de ses besoins

On revient ici aux besoins physiologiques. Savoir vous écouter et tenir compte de de ce qui se passe en vous : vos pensées, vos émotions, vos envies. Tout passe par le corps. Vos besoins même ce qui vous parrait le plus anodin influe sur votre corps, votre façon de prendre les choses, vos émotions, vos sentiments, vos pensées. Vous avez besoin de silence dans votre journée par exemple, qu’à cela ne tienne. Si au contraire, vous aimez être entouré, le dynamisme des conversations vous gargarise, faites donc. Ce sont là que de minuscules exemples, il y a plein de petites choses qui vous nourrissent. Il faut juste se connaître et surveiller les signaux !
Et évidemment, on ne vous le redira jamais assez, il faut bouger tout au long de la journée ! Et pas seulement pendant son cours de Yoga ou Pilates, même si c’est déjà pas mal ;-).

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