La sobriété énergétique en 5 points

Chat qui dort

La sobriété énergétique… voilà le sujet à la mode en cette rentrée 2022. La première fois que j’ai entendu cette expression, c’était le matin de la fête du Yoga ! (merci Pascale !). Et au bout de quelques phrases je lui ai demandé de préciser de quelle énergie elle parlait. Aucune évidence quand on parle d’énergie alors qu’on se trouve dans un Studio juste avant de démarrer un cours… de Yoga ! Alors sobriété énergétique humaine, ça vous évoque quoi ?

Si vous me lancez sur le sujet d’économie d’énergie à l’échelle d’un corps humain, tout de suite je pense à mon petit frère… si vous le connaissiez-vous comprendriez pourquoi, ou bien à mon chat, Minette, un modèle, elle aussi d’économie d’énergie ?

Mais qu’est-ce que ça signifie la sobriété énergétique pour un corps humain ? Est-ce que notre corps ne fait déjà-t-il pas les choses tout seul ? Est-ce que ça a du sens de se poser la question ? Et quel intérêt ?

A travers cet article je vous propose donc d’aborder le sujet de la sobriété énergétique sous le prisme de votre corps !

La sobriété pour sa propre énergie

1. Sobriété pour ne pas gâcher

Avant d’évoquer l’énergie, rappelons ce que signifie la sobriété. Elle est définie par la « modération, la mesure, la discrétion* ». Si l’on s’attache au fait que sa définition première est liée à la nourriture et aux boissons, on comprend le risque associé, sous-entendu : ne pas tomber dans l’excès et trouver un équilibre.

Alors si on a l’impression de de manquer d’énergie, d’être épuisé, d’avoir la flemme ou bien d’avoir le sentiment de gâcher votre temps alors peut-être qu’il y a là un peu de gâchis ?

2. De quelle énergie parle-t-on ?

A l’échelle d’un humain, on mesure l’énergie ingérée avec les calories, ou éventuellement les joules pour les puristes. L’énergie dépensée quant à elle est mesurée au volume d’oxygène utilisé. Est-ce que cela signifie qu’il faut réduire la quantité d’air inspiré ou les calories consommées pour équilibrer son énergie ? Pour l’air, c’est sûr que non, pour les calories, on sait que les occidentaux que nous sommes mangeons trop et mal, mais ça, c’est un autre sujet.
Ici je vous propose de réfléchir plutôt à la sobriété à travers l’énergie que vous mettez dans vos actions, vos projets, vos choix ou vos relations.

3. L’énergie disponible vs épuisement

Je me souviens d’une conférence motivationnelle à laquelle j’ai assisté. L’animateur, Hervé Gougeon, faisait imaginer à son auditoire quelles serait leurs réactions si un inconnu venait leur distribuer une valise remplie de billet (86 400€ précisément). Sans rien en contrepartie, une simple livraison. Puis idem le 2e jour, puis le 3e jour, etc. Les réponses étaient unanimes et progressives avec les jours.

  • Besoins primaires d’abord : réparer la voiture, s’acheter un nouveau manteau, pour le premier jour.
  • Le 2e jour l’envie de se faire plaisir : prendre des vacances par exemple.
  • Et très vite les jours qui suivent servaient à faire plaisir aux proches, à partager.

Cet exercice n’avait pour autre but que de mettre en perspective les priorités des uns et des autres en laissant de côté les contraintes et autres obligations. Le rapport avec votre énergie ? Lorsque vous pensez à l’énergie, au dynamisme dont vous disposez le matin en début de journée, en avez-vous dépensé en majorité dans ce qui était important pour vous ? Si oui, vous devez ressentir un sentiment de satisfaction car vous êtes aligné avec vos valeurs. Mais si ce n’est pas le cas ?

Si l’on veut mieux gérer son énergie et ne pas avoir le sentiment de la gâcher alors peut-être que des priorités et/ou des choix s’imposent. Et cela ne signifie pas forcément de jeter le bébé avec l’eau du bain, n’est-ce pas ? Souvent la prise de conscience et de simples réaménagements suffisent. On en revient donc à la question du choix : vous ne pouvez pas faire les bons choix si vous ne savez pas ce qui est important pour vous.

4. Apprendre à doser

Une fois que les priorités sont claires et que la balance plaisir-contraintes est positive, cela ne veut pas dire que chaque jour est un bonheur tranquille, ce serait trop facile. La vie est faite de surprises : votre travail, votre famille, vos amis ne sont pas de longs fleuves tranquilles. On est parfois contraints, d’autres fois on subit des situations… La frustration, l’impuissance, la colère peuvent nous épuiser !

Alors dans ces cas-là, il faut essayer de doser notre énergie, savoir prendre du recul. Les émotions fortes décuplent notre énergie, cela nous donne la force de faire. Lorsqu’il s’agit d’émotions positives (joie, excitation, exaltation) tout va bien car l’énergie est constructrice, créative. Donc même si beaucoup d’énergie est dépensée, elle n’est pas perdue elle bâtit et nous nourrit en même temps.
En revanche, dans le cas d’une émotion négative (peur, colère, stress) elle nous consume et nous affaiblit. Et c’est véritablement là que votre énergie est gâchée !

Ne nous méprenons pas, il ne s’agit pas de considérer la colère, la peur ou le stress comme mauvais et inutiles. Ce sont des émotions et des sentiments nécessaires pour nous adapter à des situations. Ce sont des alertes. Mais pour votre bien-être, il faut essayer de ne pas baigner dedans trop longtemps

5. Le Yoga est la clé

Dans cette quête de bien vivre ces situations, le Yoga est une clé très intéressante. C’est l’apprentissage d’outils qui vous permettront de mieux vous connaître d’abord.

  • En étant lucide sur vous-même et sans jugement.
  • Ensuite, le fait d’être à l’écoute de vos sensations de de comprendre les réactions de votre corps vous permet à la fois de prendre du recul sur les situations mais aussi
  • de mieux choisir la façon dont vous allez agir.

L’idée donc de la sobriété énergétique, version yogi, c’est de s’investir davantage dans les choses ou les personnes qui sont importantes pour nous tout simplement. Pour trouver un équilibre qui a du sens pour nous. Ne vous obstinez pas dans ce qui ne l’est pas, à quoi bon ?

*Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales

Categories: