On nous parle souvent des facteurs de risques des maladies cardiovasculaires : tabac, alcool, sédentarité, etc. Mais savez-vous que les émotions négatives étaient également un facteur de risque ?
Faisons le point en semble sur le sujet et découvrons comment remédiez facilement à ce risque-là.
Les maladies cardiovasculaires
Il existe de nombreuses pathologies derrière le terme « cardiovasculaire ». Néanmoins le point commun reste la circulation du sang dans les artères et les veines ainsi que les incidences qu’un défaut d’irrigation peut avoir sur un organe, le cœur ou le cerveau. Les troubles cardiovasculaires font partie de ce que l’on appelle les troubles de civilisation. Hormis quelques cas comme les malformations cardiaques, c’est notre évolution moderne (urbanisation, sédentarité, stress, alimentation, tabac) qui renforcé le développement de ces pathologies. Elles sont pour la plupart réversibles par l’hygiène de vie et… la gestion des émotions !
Le stress et l’hypertension artérielle
Il existe un lien très fort entre le stress et l’hypertension. C’est bien simple, il existe un phénomène qu’on appelle le « phénomène de la blouse blanche ». Cela a été mesuré : à l’approche d’un professionnel de santé en blouse blanche, votre tension va augmenter.
De nombreuses études documentent le sujet et par exemple une méta-analyse de 2017 – qui agrège donc plusieurs études – met en évidence que le stress multiplie par 2.4 le risque d’hypertension artérielle. Ce sont les sensations de charge de travail importantes couplées à un « bas niveau de contrôle de ce que l’on fait ». En somme, la sensation d’être coincé et de ne pas avoir de marge de manœuvre. Il s’agit là véritablement du stress !
La colère et l’irritabilité
Difficile de dire qui de l’œuf ou de la poule. Toujours est-il qu’une étude menée par le professeur Friedman sur le type de personnalités montre que certains sont plus sujets aux infarctus par exemple.
Les personnes qui ont tendance à s’imposer, à diriger, à être pressée, menant plusieurs choses de front, qui coupent la parole, mangeant vite, … sont 2 fois plus sujets aux épisodes coronariens que les autres.
C’est l’émotion sous-jacente qui est plus importante que le comportement. Il y a donc une relation étroite entre la colère pour les hommes, et l’anxiété pour les femmes, et les risques d’avoir un accident cardiovasculaire. Et, ces émotions majorent même l’intensité des lésions sur le cœur !
A noter, la dépression également est un facteur de risque supplémentaire. Elle multiplie par 5 les risques de décès suite à un infarctus.
Le syndrome du cœur brisé
Le syndrome Tako-Tsubo tient son nom à un piège à poulpe en forme d’amphore. Concrètement, il s’agit d’une cardiomyopathie liée au stress d’une séparation amoureuse. A ce moment là, la décharge d’adrénaline est 30 fois supérieure à la normale et paralyse momentanément le muscle cardiaque. Comme l’infarctus, il s’agit d’une urgence absolue ! Ce syndrome affecte plus les femmes que les hommes (9 contre 1) et touche majoritairement les femmes ménopausées. Il est heureusement, totalement réversible.
Les protecteurs de votre coeur
Une question de rythme
La cohérence cardiaque c’est-à-dire le temps entre 2 battements cardiaques reflète le bon fonctionnement parasympathique. Votre capacité à récupérer, à vous calmer, à digérer ou à mémoriser. Cette cohérence cardiaque a également un lien de corrélation avec l’espérance de vie.
On sait par exemple qu’un cœur en cohérence cardiaque favorise le système immunitaire, le taux de DHEA (hormone « anti-vieillissement »), la fonction cardiaque en elle-même mais aussi le contrôle émotionnel.
En somme, à chaque fois que vous ralentissez votre rythme cardiaque dans un cours de Yoga, à chaque fois que vous vous bougez dans un cours de Pilates ou de renforcement musculaire, vous vous prémunissez contre ce risque.
L’optimisme est un facteur de protection
Autre point important : il faut cultiver une attitude mentale positive. Valoriser la confiance dans l’avenir et dans les autres. La joie et la gratitude, les petits bonheurs de la vie doivent prendre le dessus par rapport aux pensées cyniques et hostiles. Cherchez des alternatives positives, cultiver la bienveillance et se mettant à la place des autres, en comprenant leurs points de vue.
Soyez bienveillant.e vis-à-vis de vous-même
Si votre alimentation est équilibrée (beaucoup de légumes, sel limité, de bonnes huiles avec des omégas 3), et que vous avez un bon sommeil, vous mettez toutes les chances de votre côté pour être bien. Si vous vous portez bien, il sera ainsi plus facile de faire preuve de tempérance et d’acceptation face aux différentes situation de la vie quotidienne.
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